Lisez le contenu a haute voix et notez les mots qui vous semblent compliqués, dures à prononcer ou qu’un sentiment négatif se manifeste. Ce sont des sujets à accueillir que nous pourrons accueillir durant nos séances.
1. J’accepte mon physique, mon allure, mon poids.
2. Je m’accepte devant la glace.
3. Je m’habille en fonction de mes propres goûts.
4. J’accepte mes périodes de doutes, d’interrogations.
5. J’accepte mes réussites, mes succès, mes qualités.
6′ J’accepte mes erreurs, mes échecs, ils me fournissent des enseignements précieux pour l’avenir.
7. J’accepte ce que je considère comme mes défauts.
8. Je m’accepte sans me comparer aux autres.
9. J’accepte mon âge.
10. J’accepte le niveau d’étude et de diplôme que j’ai atteint.
11. J’accepte le métier que je pratique.
12. J’accepte la place que j’occupe dans la famille, dans l’entreprise, dans la société.
13. J’accepte les événements de la vie.
14. Je m’accepte tel(le) que je suis.
15. J’agis en conformité avec ce que je pense être bien.
16. Je suis moi et c’est bien ainsi.
17. Mes idées sont importantes.
18. Mes désirs sont importants.
19. C’est mon droit et ma responsabilité de faire valoir mes idées.
20. C’est mon droit d’agir en accord avec elles.
21. Affirmer mes besoins n’est pas égoïste.
22. Affirmer mes désirs n’est pas égoïste.
23. Affirmer mes valeurs n’est pas égoïste.
24. Dire non, n’est pas égoïste.
25. Je peux dire non sons être rejeté.
26. Je peux dire non sans avoir à me battre.
27. Je peux affirmer mes besoins tranquillement (sans avoir a me battre).
28. Je peux affirmer mes désirs tranquillement (sans avoir a me battre).
29. Je peux affirmer mes valeurs tranquillement (sans avoir à me battre).
30. Je peux affirmer mes besoins sans être rejeté.
31. Je peux affirmer mes désirs sans être rejeté.
32. Je peux affirmer mes valeurs sans être rejeté.
33. Je peux m’affirmer sans faire de mal aux autres.
34. Je ne suis pas sur cette terre pour me conformer aux attentes de quelqu’un d’autre
35. Ma vie m’appartient, elle est entre mes propres mains.
Nous avons a notre porté, deux états possibles : être Associé ou Dissocié.
Être Associée correspond à vivre une situation à travers ses propres yeux : « je ». C’est une position dans laquelle vous ne pouvez voir ni votre tête ni votre dos. Vous voyez ce que vous voyez, vous entendez ce que vous entendez, vous sentez ce que vous sentez et vous pensez ce que vous pensez.
Être Dissocié, ou en position Meta, c’est la position dans laquelle vous pouvez vous observer « de loin ». Vous vous dédoublez et vous devenez un observateur de vous-même ou de toute situation, comme si elle se passait sur un écran de cinéma ou une scène de théâtre. Vous n’êtes pas « partie prenante ». Vous êtes un observateur « neutre ». C’est la raison pour laquelle, une personne se dissocie pour qu’elle évite de ressentir un sentiment désagréable. En prenant la position « Meta », elle se dissocie également de ses sentiments. Ainsi, elle devient capable de réfléchir clairement sans être perturbé par de l’émotionnel.
Il arrive parfois que suite à un événement du passé qui nous a marqué physiquement ou mentalement, nous nous dissocions de l’événement pour préserver notre bien-être. Cela évite d’absorber directement la charge émotionnel associé. Dans ce cas, c’est une partie de nous qui prend le rôle de « Chef de famille ». En théorie, dès que l’événement concerné se termine, nous reprenons la direction de ce que nous sommes en laissant la partie gérer la charge émotionnel associé. Selon la charge, cette dissociation peut rester dans le temps et créer un décalage entre vous et ce que vous êtes réellement, votre chemin dans la vie. C’est qu’une partie de vous qui dirige et non sa globalité. Par exemple, nous pouvons voir ce cas fréquemment lors du deuil d’une personne importante à nos yeux.
Nous trouvons sur internet la définition suivante pour ouverture d’esprit « Attitude d’une personne faisant preuve d’une grande tolérance, manifestant de l’intérêt, de la curiosité et de la compréhension pour les idées qui diffèrent en partie ou totalement des siennes. »
C’est l’écoute des autres, à accepter et respecter leurs idées, leurs différences et points de vue en faisant preuve de bienveillance.
Albert Einstein disait : « La mesure de l’intelligence est la capacité à changer. »
Si on devait découper l’ouverture d’esprit en phases, on en aurait 6 :
1. L’Acceptation (accepter qu’il existe d’autres façons de penser que la nôtre et qu’elles ont leur place)
2. La Curiosité (intention/élan à porter attention à ce qui est exprimé)
3. L’Intérêt (cherche à creuser pour comprendre la vision de l’autre et la confronter avec la sienne)
4. La Compréhension clair du discours de l’autre et en lien avec votre vécu
5. L’Intégration partiellement ou totalement dans votre propre référentiel
6. L’Appropriation de l’idée en la faisant votre.
Notre ouverture d’esprit est liée à nos valeurs, nos croyances et donc selon le contenu de l’échange, nos positions au niveau des phases évoqués varieront. Si le référentiel, la carte du monde de notre interlocuteur est trop éloignée de la nôtre, nous ne serons peut-être pas aptes à l’accueillir pour le moment et à amener l’intérêt nécessaire pour la comprendre. Peut être que la fois suivante, nous serons plus ouverts au sujet.
« Toute graine plantée dans le sol de l’esprit prend racine, grandit, et tôt ou tard se transforme en actes porteurs d’occasions et de circonstances. » (James Allen)
L’accueil évoqué en séance s’appuie complétement sur les phases associées à l’’ouverture d’esprit. Plus vous allez vous accepter, être curieux de ce qui vous anime, porter de l’intérêt à votre mode de fonctionnement, comprendre la logique associé, les relations qui vous unis et l’état d’esprit à avoir, plus vous intégrerez qui vous êtes et vous vous approprierez votre chemin de vie.
Le bonheur, c’est comme notre corps, nous devons l’entretenir.
Il existe de multitudes de techniques et en voici quelques-unes se basant sur le langage que nous pouvons utiliser.
La méthode Coué est représentative d’une de ces techniques. Elle consiste à se répéter des phrases positives plusieurs fois par jour (comme « chaque jour, je vais de mieux en mieux ») afin que notre cerveau l’intègre puis se l’approprie dans notre réalité.
En employant une communication positive, le monde devient lui-même plus accueillant.
Plus nous parlons de choses positivement nous concernant ou concernant les autres, plus nous posons des filtres positifs sur ce que nous regardons, nous entendons, nous parlons et donnons d’importance aux choses agréables. Nous avons toujours le droit d’exprimer du négatif, de se plaindre et d’être triste mais nous devons essayer d’en tirer le positif pour chaque évènement. En s’alimentant d’une énergie positive, notre quantité de positif prendra le dessus en transmutant un moment perçu négativement en positif.
En plus, en transmettant du positif aux autres, ils nous le renvoient. Souriez et dite bonjour à un inconnu et il vous le rendra. Faites la tête a un inconnu et il vous le rendra également. C’est comme un miroir, nous recevons ce que nous envoyons.
N’oublions pas que certains événements négatifs peuvent avoir des conséquences positives. Par exemple, un licenciement peut être un bon moyen de commencer une nouvelle vie qui nous convient mieux !
Lorsque nous utilisons du négatif, cela ne nous renseigne pas concrètement sur ce que nous voulons, apprécions. En remplaçant les tournures négatives en « ne pas » par de l’affirmatif, nous guidons notre réalité vers du concret. Par exemple, « Je ne suis pas bonne en anglais », ne nous renseigne pas sur notre niveau réel (très bon, novice…) et reste abstrait pour nous même et les autres. Si on reformule par « Ma maîtrise de l’anglais est de niveau écrit, l’oral nécessite d’être encore travailler », permet concrètement de savoir qu’elles sont les actions à suivre. De même, on dira « Cette coupe te va bien avec une préférence pour celle d’avant » plutôt que « cette coupe ne te va pas trop ! ».
Reprendre le pouvoir en mettant « je » en sujet de nos phrases
Lorsque nous communiquons avec une personne, nous incorporons dans notre message, des sensations, des croyances, des valeurs etc. Lorsque nous utilisons le « je » , nous partageons que notre vision du monde, indépendamment de celle de notre interlocuteur.
Nous partageons que la perception de l’évènement en lien avec notre interlocuteur. L’interlocuteur a plus une position d’indirecte durant la conversation et accueille plus facilement le contenu.
Lorsque nous utilisons le « tu » ou « vous » nous nous focalisons sur la personne à qui nous nous adressons. Nous nous adressons directement à lui en incluant ce qu’il est et tout ce qui le compose. Il peut donc parfois être sur la défensive car nous avons accès à son identitaire.
Par exemple, si nous disons à notre interlocuteur « Vous êtes en retard pour notre rendez vous. », nous mettons en cause la personne, alors qu’en le formulant avec « je » nous obtenons « Comme je n’ai pas pu vous prendre à l’heure, je vais finir plus tard ma journée et faire attendre les clients suivants. », qui ne formule aucun reproche mais une constatation.
L’utilisation du « je » est très pratique pour émettre des remarques constructives. Si nous nous focalisons sur les conséquences d’un comportement plutôt que sur l’émetteur du comportement, le message sera mieux accueilli et nous obtenons par exemple :
« J’ai dû annuler mon dernier rendez-vous afin de récupérer mon bébé à la crèche avant l’horaire de fermeture ».
Au lieu de « Votre retard m’oblige à annuler mon dernier client, vous auriez dû faire un effort pour arriver à l’heure ».
Ce type de message permet une résolution plus aisée des problèmes, parce que les personnes ne se sentent pas mises en cause, agressées, blessées dans leur estime de soi.
Il existe des structures types pour améliorer sa communication. Pour cela, constituez votre communication avec :
Le message en lui-même
Le système sensoriel utilisé
Les implications éventuelles du message, les conséquences
Les émotions portées par le message, c’est à dire ce que vous avez éprouvées
ou
Une description neutre et non blessante du comportement de l’autre personne
L’effet du comportement de l’autre personne sur soi « je ». Ce que vous sentez, ressentez
Les sentiments et les émotions de « soi », à propos de cet effet.
Par exemple :
Je ressens … [les mots qui décrivent l’émotion ou le sentiment]
Quand … [dire ce qui cause cette émotion ou ce sentiment]
Et j’aimerais… [dire ce que vous souhaitez qu’il arrive à la place]
Ou encore en ajoutant une volonté de résoudre la discussion
« Je ressens que [X] » en prenant la responsabilité de ses propres émotions
« Je n’apprécie pas quand [Y] » faisant état du comportement problématique
« Parce que [Z] » les conséquences du comportement
« Pouvons nous travailler là dessus ensemble ? » montrer son ouverture à résoudre le problème dans une logique gagnant-gagnant
Une autre solution est d’utiliser la réaction du client pour améliorer le message. La stratégie est de délivrer un message en incorporant le reflet de la réponse du client
Et il se crée alors un cercle vertueux qui évite toute montée persistante de la température émotionnelle
Vous trouverez ci-joint quelques définitions autours de l’estime de soi, de la confiance en soi et de l’affirmation de soi. En deuxième partie, une série d’extrait, de poème de différents auteurs représentatif du thème sont cités.
Le Moi / Ego. C’est ce qui constitue l’individualité. C’est aussi le centre de la conscience. Il est à l’origine de nos adaptations à la réalité et continue à assumer cette tâche adaptative.
Le Soi ou Soi fondamental, c’est notre Être, notre essence. Illimité, le soi n’a rien à faire, il EST.
L’image de soi, c’est l’idée que nous nous faisons à propose de notre physique. On parle souvent d’image de soi de façon plus globale. C’est alors la représentation que l’on a de soi.
L’idéal du moi ou moi idéal. Ce que nous voudrions être ou être capable de faire.
L’amour de soi, c’est le sentiment que nous avons de nous aimer (ou pas).
L’estime de soi est le produit d’une évaluation, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un jugement de valeur que nous portons sur nous-mêmes. Être conscient de la valeur que nous nous portons en tant qu’être humain. C’est d’abord s’accepter inconditionnellement en tant qu’être humain et par la même, reconnaître sa valeur, son importance et son droit de vivre pleinement. Pour nous accepter inconditionnellement, il nous faut faire la différence entre qui nous sommes (un être humain digne de vivre pleinement et capable d’apprendre) et ce que nous faisons (et qui peut être, parfois, critiquable et même inacceptable).
Qui nous sommes est de l’ordre de notre identité
Ce que nous faisons est de l’ordre de nos comportements
Bien entendu, il n’y a rien à faire pour ETRE. En revanche, nous sommes responsables de ce que nous faisons. Heureusement, nous avons tous la capacité d’apprendre.
Ce qui est vrai pour nous l’est aussi pour les autres et nous devons être attentifs à ne pas confondre la personne avec son comportement. Elle ne peut pas se changer mais elle peut le changer.
La confiance en soi est un sentiment. C’est ce que ressent une personne qui sait qu’elle peut compter sur elle-même dans la plupart des circonstances de la vie. Elle n’est pas continue car un sentiment n’est pas permanent.
L’affirmation de soi c’est une action. C’est ce que nous faisons, calmement, lorsque nous avons suffisamment d’estime de soi et de confiance en soi. C’est ce que nous faisons, face à autrui, pour exprimer et faire valoir nos droits, nos idées, nos valeurs, nos désirs et garder une bonne opinion de nous-même et le respect de soi tout en respectant l’autre.
Il est important de s’accepter à tous les niveaux (reconnaître sa valeur et son importance, pratiquer l’acceptation de soi), acquérir les capacités nécessaires pour se faire confiance (vivre le moment présent, vivre éveillé, assumer sa responsabilité, savoir s’affirmer) et vivre en accord avec ses motivations profondes (être en contact avec ses valeurs, agir : réaliser ses buts et ses objectifs)
L’arrogance et l’orgueil sont des signes de manque d’estime de soi. En effet, il est inutile de se vanter si on a une satisfaction réelle pour ce que nous faisons et il est inutile de tenter de dévaloriser les autres, sauf si l’on a un sentiment d’insécurité personnelle.
L’adaptation d’un individu à son environnement lui permet de survivre, d’assurer son confort et de se développer. Cette adaptation s’organise en niveaux logiques (modèle niveaux logiques)
L’acceptation de soi est si importante qu’elle est parfois confondue avec l’estime de soi. Il s’agit de 2 concepts différents. En effet :
L’estime de soi provient de ce que nous pensons à propos de nous-mêmes, l’acceptation de soi est quelque chose que nous faisons.
Les 2 sont basés sur le 1er fondement, c.-à-d. sur l’acceptation inconditionnelle de sa valeur et de son importance en tant qu’être humain. Deux aspects essentiels de l’acceptation de soi :
1. S aimer tel que l’on est, être son propre ami (être bienveillant avec soi-même, se traiter avec respect et refuser de se critiquer en tant que personne (ce qui est très différent d’une réflexion critique nécessaire à propos de nos comportements). Tout comportement interne ou externe a une intention positive).
2. Reconnaître et accepter ce qui est à soi (pensées, sentiments, comportements, erreurs, échecs, réussites.). C’est accepter d’être factuel et réaliste à propos de soi-même : ce qui est EST. L’acceptation de soi, c’est accepter de dire « c’est la et c’est à moi » d’une pensée, d’un sentiment ou d’un comportement, que l’on aime ou non »
Lorsque nous éprouvons un sentiment que nous n’aimons pas/ notre première réaction est souvent de le mettre à distance, parfois en niant qu’il existe. Il y a d’autres façons de résoudre le problème, en accord avec la notion d’acceptation de soi.
Lo première chose est évidemment de reconnaître que le sentiment ou l’émotion est là puis de l’accepter : « il est à moi que je l’aime ou non « . Ensuite, on pourra l’expérimenter plus pleinement en restant en contact avec lui. Le résultat est souvent surprenant.
Pratiquer l’affirmation de soi
L’affirmation de soi appelée aussi « assertivité » est nécessaire pour répondre aux demandes des autres et pour demander et obtenir ce que nous désirons. Elle consiste à dire clairement et calmement ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas.
S’affirmer c’est reconnaitre ses désirs, ses besoins, ses opinions et ses valeurs, les faire valoir sans concessions inutiles ni agressivité. C’est aussi les réaliser concrètement de façon appropriée.
Il s’agit d’être soi-même ouvertement, de compter sur soi pour réaliser ses désirs et de se traiter avec respect dans ses relations avec les autres. L’affirmation de soi suppose aussi le respect de l’autre et exclut l’agressivité et la manipulation. Elle exclut également le mensonge pour éviter de déplaire ou pour être aimé et accepté.
En résumé :
Adoptez une attitude de respect de l’autre et respectez vous
Gardez votre clame quoi qu’il arrive
Reformulez ce que dit votre interlocuteur sans interpréter
Formulez votre propre point de vue directement, clairement, simplement et calmement
Assumer sa responsabilité
L’être humain est libre, il est donc responsable.
Nous sommes (en partie) responsable de ce que nous percevons et de ce que nous ne percevons pas : la perception est un choix.
Nous sommes responsables du sens que nous attribuons à ce que nous avons reçu.
Nous sommes responsables de nos Etats Internes. Tout d’abord parce qu’ils sont conséquence du sens que nous donnons à ce que nous percevions mais aussi parce que nous pouvons refuser de nous sentir … (malheureux, menacé, impuissant, ridicule, …)
Nous choisissons nos actions, nous en sommes donc responsables.
Nous sommes responsables de ce que nous voulons et de faire, honnêtement, notre possible pour l’obtenir.
Nous sommes responsables des résultats que nous obtenons.
Prendre la responsabilité à la place de quelqu’un d’autre : décider pour l’autre ou « protéger » est négatif. En nous substituant à une personne, nous prenons le rôle de sauveur ou persécuteur vis-à-vis de lui et nous considérons que nous sommes plus aptes à répondre à ses besoins, meilleure qu’elle.
L’influence que les autres peuvent avoir sur nous lorsque nous sommes adultes est ni plus ni moins celle que nous leur donnons. Le jugement négatif qu’une personne émet lui appartient entièrement. Il n’est en rien nécessaire d’adopter son point de vue.
Les valeurs
Les valeurs se forment lorsque nous grandissons elles sont culturelles et familiales. Au fur et à mesure que nous grandissons, nous digérons certaines de ces valeurs et, éventuellement, nous en rejetons d’autres. Les valeurs que nous avons intériorisées sont des guides pour faire nos choix et en particulier nos choix de vie.
Pratiquer la cohérence signifie agir en accord avec nous-mêmes. Lorsque nous nous conformons à nos propres standards, nous sommes alors en accord avec nous-mêmes.
L’intégrité est l’intégration de nos idéaux ou valeurs, de nos croyances, de nos standards ou règles de conduite et de nos comportements.
Vivre en poursuivant ses buts
Pour être en contact avec notre estime de soi, nous avons besoin :
De vivre en poursuivant des buts importants pour nous,
De poursuivre des buts qui nous sont propres,
D’acquérir l’efficacité nécessaire pour les atteindre
Les buts que nous nous fixons servent à satisfaire nos motivations les plus profondes qui sont l’expression de nos valeurs.
Un but général répond à la question : Qu’est-ce que je veux vraiment dans tel domaine : ma carrière, ma vie familiale, ma vie de couple, … ?
Un objectif répond à la question : Que faut-il que je fasse, pour atteindre ce but et/ou quelles sont les différentes étapes pour atteindre ce but ? (On obtiendra alors une liste d’objectifs).
« L’amour de soi n’est pas de l’égoïsme, cette maladie du mental émotif. S’aimer veut dire ne pas se juger, ne pas s’en vouloir, laisser être ce qui est, s’accepter assez pour ne plus avoir à chercher admiration, confirmation, approbation. Cela veut dire que j’aime ce que j’ai été dans mon enfance, dans mon adolescence, cet être peureux qui ne savait pas que faire pour être aimé.C’est parce qu’on ne s’aime pas que l’on est égoïste. Quand on n’a pas obtenu d’être aimé comme il faut, on cherche à ramener les êtres vers soi, à les soumettre, à s’en servir comme appuis et béquilles. On est égoïste dans la mesure où l’on n’a pas été satisfait, où l’on n’est pas assez aimé.Mais comme personne ne peut nous aimer autant qu’on le voudrait, on est toujours insatisfait. Il n’y a que moi qui puisse m’aimer assez pour ne pas me reprocher mes défauts détestables (« quel con je suis, comme j’ai été naïf, ce que je suis bête…). Je voudrais être comme j’avais rêvé à quinze ans : invincible, inachetable, séduisant, le plus beau et le plus talentueux. Mais cela n’a pas été et, si j’en rêve toujours, c’est que je ne m’accepte pas, je ne m’aime pas. Personne ne peut le faire sauf moi. Personne ne peut me réveiller sauf moi.L’amour commence par soi-même. On le dit, du reste : « charité bien ordonnée commence par soi-même » ou « aimez les autres comme vous-même ». Le modèle, la source, le point de départ, c’est l’amour de soi, le respect absolu de ce qui nous constitue, l’admission de tout ce qui fait notre vie. Le « oui » complet. Se permettre d’être comme on est. Se donner la permission d’être unique et différent. Pas de culpabilité, pas de souffrance, pas d’auto-piété. Tout cela, c’est se haïr. C’est ça l’égoïsme, c’est être retourné sur soi.S’aimer, c’est s’être si bien accepté qu’on n’a plus à s’en occuper. Spontanément, on se retourne vers les autres. »
« Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place,
au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle,
n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation, ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer
de tout ce qui ne m’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans ,
j’ai abandonné les mégaprojets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher
à toujours avoir raison et me suis rendu
compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l'Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir ,
mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient un allié très précieux. »
« Lorsque je te demande de m’écouter,
et que tu me donnes des conseils,
tu ne fais pas ce que je t’ai demandé.
Lorsque je te demande de m’écouter,
et que tu me dis que je ne devrais pas me sentir ainsi,
tu piétines mes sentiments.
Lorsque je te demande de m’écouter,
et que tu crois que tu dois faire quelque chose pour solutionner
mon problème,
tu me brimes, aussi étrange que cela puisse te paraître.
Écoute ! Tout ce que je te demande, c’est de m’écouter.
Pas de parler ou de faire, ou juste m’entendre.
Les conseils, je n’en ai que faire.
Je peux accomplir mes choses; je ne suis pas sans ressources;
peut-être suis-je découragé ou hésitant,
mais je ne suis pas impuissant.
Lorsque tu fais quelque chose à ma place
et que je peux l’accomplir moi-même,
tu contribues à ma peur et à ma faiblesse.
Mais lorsque tu acceptes, comme un simple fait,
que je sente ce que je sens, aussi irrationnel que ce soit,
alors je peux cesser de vouloir te convaincre et travailler à
comprendre ce qui se passe en moi.
Et si un jour, tu désires parler,
“je” t’écouterai à mon tour. »
Nos émotions et nos croyances sont reliées par le sens que nous donnons à ce que nous percevons. Nos émotions repose sur les critères de nos croyances que nous utilisons pour interpréter la situation. En résumé, l’émotion ressentie est fonction de votre interprétation.
Les émotions sont pilotées par l’intention, l’identité et les valeurs d’une personne. Plus précisément, l’émotion (E = vers l’extérieur et motion = mouvement) est une énergie qui est dirigée par les relations entre des parties de nous-mêmes.
Les émotions sont liées aux relations et vous parlent d’une relation.
La qualité de l’émotion est la manière dont les sentiments intérieurs sont canalisés.
Par exemple, vous pouvez être énervé contre une personne et après des excuses l’adorer a nouveau. C’est la même énergie qui vous relie à la personne , c’est la relation de l’instant qui en définit la qualité.
Nos émotions coté physique : nos sensations, les stimuli
Une sensation est l’état psychologique qui résulte d’impressions reçues (distinct du sentiment par son caractère immédiat et simple). C’est l’impression perçue directement par les organes des sens (l’audition, la gustation, l’olfaction, le tact, la vision).
La physiologie moderne reconnaît les perceptions suivantes comme des sens :
La perception de la température (thermoception),
La perception de la douleur (nociception),
Le sens de l’équilibre (équilibroception) ,
La capacité de savoir dans quelle position se trouvent les différentes parties de notre corps (proprioception),
La somesthésie, ou sensibilité profonde.
La proprioception et le sens de l’équilibre sont liés.
En vocabulaire médicale (https://www.vocabulaire-medical.fr/):
« Un sens est un ensemble physiologique formé de récepteurs (les cellules sensitives ou sensorielles) capables de capter différentes formes d’énergie, les stimuli (pluriel de stimulus), puis de les transmettre au système nerveux central sous la forme d’influx nerveux. Ces influx nerveux, qui sont en fait les sensations, sont interprétés par des zones spécialisées du cortex cérébral, ce qui permet leur perception.
La sensation est donc une étape d’une chaîne d’évènements biochimiques et nerveux qui va du stimulus énergétique à la perception sensorielle. »
Nos sensations internes (gorge sèche, mains moites, nœud à l’estomac…) nous renseignent sur nos émotions.
Emotions
Les sensations associées aux émotions
Peur
Accélération cardiaque, baisse de la température de la peau, sensation de froid, poils qui se dressent, chair de poule, bouche sèche, estomac serré, mains moites. Sang dans les muscles des jambes, le visage pâlit.
Colère
Forte accélération cardiaque. Importante augmentation de la température de la peau. Sensation de chaleur, le sang afflue dans les mains. La mâchoire inférieure avance. Expire plus long que l’inspire. Tension dans la mâchoire. Sourcils foncés. Poings serrés. Envie de frapper.
Joie
Le cœur bat fort mais la fréquence cardiaque ralentit. Respiration ample. Chaleur dans la poitrine
Amour
Chaleur dans la poitrine pouvant aller jusqu’à la brûlure. Ralentissement du rythme cardiaque. Détente dans tout le corps. Mains chaudes, rosissement du visage.
Tristesse
Accélération cardiaque moindre que dans la colère. Très faible augmentation de la température de la peau. Baisse du tonus. Serrement au niveau de la poitrine, entre les seins. Crispation des membres. Pleurs
Dégoût
Lèvre supérieure retroussée sur les côtés, le nez se plisse, nausée, sensation désagréable au niveau du diaphragme. Envie d vomir. Ralentissement cardiaque. Diminution notable de la température de la peau.
Source : Que se passe-t-il en moi ? (I. Filliozat)
Notre représentation du monde nous est propre et donc la réflexion et les conclusions que nous en tirons, nous appartiennent également.
Pour que nous estimions une action comme positive ou agréable, elle doit nécessairement répondre à plusieurs de nos propres critères. Notre comportement résultera donc du contentement ou du non contentement de ces critères.
Il est donc important de les connaitre. Nos croyances constituent un référentiel qui nous permettent de comprendre le monde tel qu’il se présente à nous.
Les critères et les valeurs
Une valeur est un critère élevé pour nous. Alors qu’un critère peut aider au jugement des choses matérielles (la solidité, le prix, le confort), une valeur concerne un choix éthique, moral ou esthétique (le bien, le vrai, le beau). Les valeurs nous aident à nous motiver et à donner du sens à notre vie. C’est en fonction du critère (ou de la valeur) auquel la personne se rattache que l’émotion est sélectionnée et enclenchée, en général de façon automatique et inconsciente.
Quand nous vivons en accord avec nos valeurs, nous sommes en harmonie, en connexion avec nous-mêmes. Lorsque nos valeurs sont raisonnablement satisfaites, nous ressentons de la satisfaction, du plaisir, de la joie de vivre. Dans le cas contraire, nous sommes perturbés, souvent insatisfaits. Elles influencent et dirigent grandement nos objectifs et nos choix. Elles jouent un rôle d’organisateur dans notre vie. Elles s’organisent aussi en hiérarchie, car toutes nos valeurs n’ont ni le même poids, ni la même importance pour nous. Dans un contexte donné, nous avons plusieurs valeurs à satisfaire à la fois. Par exemple, une personne ayant comme but d’augmenter ses revenus valorise probablement la réussite financière. Une autre personne ayant comme valeur la stabilité, cherchera un travail stable plutôt que bien payé.
Quelques exemples de valeurs : L’amitié, Reconnaissance sociale, Autonomie, Richesse, l’Amour, l’Esthétisme, Créativité, Ambition, l’Honnêteté, l’Ouverture d’esprit, …
Les croyances
Robert Dilts, définit la croyance comme : « Généralisations auxquelles nous tenons particulièrement, concernant la cause, le sens et les frontières dans le monde qui nous entoure, notre comportement, nos capacités et notre identité. Les croyances opèrent à un niveau qui n’est pas celui de la réalité concrète et servent à guider et à interpréter nos perceptions de la réalité, souvent en les reliant à nos critères ou systèmes de valeurs. »
Les croyances sont essentiellement nos jugements et nos évaluations nous concernant, concernant les autres et ce qui nous entoure. Elles connectent nos valeurs à notre vécu, elles rendent opérationnelles nos valeurs. En effet, les valeurs sont à un niveau plus subtil, abstrait que nos croyances plus comportementales. C’est en trouvant la définition que nous donnons au terme de notre valeur que nous y trouverons les croyances associées. Par exemple la définition du terme Honnêteté nous donnera les croyances que l’on y associe dans la vie. En faite, les croyances sont les manifestations des valeurs.
Les croyances peuvent prendre 2 formes :
Les équivalences : telle chose signifie ceci ou cela
Les causes effets : telle chose aura telle conséquence
La croyance n’est ni la cause, ni la preuve, ni la valeur. C’est la définition et la généralisation de leurs relations. La généralisation concerne soit des relations causales (qu’est ce qui cause … ?), des relations de sens (qu’est-ce que cela signifie ?), ou des limites (je peux jusqu’à un certain point).
Les différents types de croyances ?
Il existe trois sortes de croyances :
Les croyances neutres, qui n’ont aucun impact particulier : « les chaussures de couleur rouge me vont mieux »,
Les croyances qui nous servent de ressources comme « je peux réussir tout ce que j’entreprends »,
Les croyances qui nous limitent dans nos actions : « je n’obtiendrai jamais ce rendez-vous avec cette personne ».
Le rôle de la croyance est lié à l’activation de capacités et de comportements.Les êtres humains ont de grandes capacités pour influencer les processus biologiques, mais par manque de confiance ne les utilisent pas. A partir du moment où les personnes décident d’y croire, elles peuvent intervenir sur le système immunitaire comme sur un cancer. Les croyances sont destinées à fournir une motivation et une vision qui permettront à votre comportement actuel d’évoluer et de s’élever pour les atteindre.
Au niveau des croyances limitantes, posez-vous la question » en quoi cette croyance vous a permis d’évoluer favorablement ? quels bénéfices vous a-t-elle permis de retirer ? «
Face à une difficulté ou un problème, il est parfois difficile de faire la part des choses lorsque ces dernières sont interdépendantes. Ce modèle a pour objectif de vous amener à prendre du recul et percevoir de nouvelles opportunités d’actions sur un sujet.
Chaque information qui transite est classé sur l’un des six niveaux logiques hiérarchisés qui compose ce modèle. Les niveaux permettent de modéliser à quel contexte de fonctionnement se rapporte une information, un problème donné.
Ces niveaux sont reliés les uns aux autres et s’influencent mutuellement. Ils permettent de comprendre nos modes de fonctionnement, nos motivations et d’agir en cohérence avec ce que nous sommes.
Dans le cadre d’un problème, elle a pour usage:
Identifier à quel niveau se situe le problème, si problème il y a.
Comprendre où agir et comment agir en fonction du problème.
Évaluer les problématiques rencontrées.
Opérer un suivi dans le temps.
Chaque niveau évolue en commençant (en bas) par les éléments les plus concrets et les plus extériorisés jusqu’à atteindre (au sommet) les aspects les plus intériorisés et subtils de notre être.
Il y a deux composantes :
Une tournée vers l’extérieur qui correspond à la façon dont nous interagissons avec les autres et l’environnement,
Une autre tournée vers l’intérieur et qui concerne la façon dont nous imaginons, expérimentons et vivons les choses.
Au début du classement, nous trouvons notre environnement, nos contraintes extérieures. Nous agissons, interagissons sur les autres, l’environnement par l’intermédiaire de nos comportements. Les comportements sont régis par nos modèles et stratégies mentales, qui définissent nos capacités. Les capacités sont agencées par des systèmes de croyances et valeurs qui sont caractérisées par l’image que nous nous faisons de nous-même, notre identité. Notre identité prend son sens dans les groupes auxquels nous appartenons.
Chaque niveau logique a un rôle clairement défini, et il organise et dirige les interactions qui se produisent au niveau en dessous. Ainsi, en changeant nos croyances nous changeons également nos capacités, puis nos comportements et finalement notre environnement. Par contre, nos capacités, nos comportements ou notre environnement ne changeront pas une croyance. Une croyance n’a rien à voir avec la réalité. Il faudra travailler au niveau identitaire pour changer une croyance. Les niveaux logiques liés au Faire sont tournés principalement vers l’extérieur. Les niveaux logiques liés à l’Être sont tournés principalement vers notre intériorité.
Prenons quelques exemples pour mieux percevoir les niveaux logiques et leur liens.
Supposons qu’un responsable de magasin ne soit pas content du travail de la journée d’un vendeur. Selon le contenu de la phrase utilisée, le niveau et donc son impact sur une personne est différent. S’il dit :
« Ce n’est pas de ta faute, l’environnement a été bruyant aujourd’hui et donc cela a interféré dans la qualité de ton travail ». Dans ce cas, le problème est au niveau environnemental et indépendant de vous.
« Tu n’as pas très bien travaillé aujourd’hui » => comportement
« Le rayon des chaussures de sport ne te réussit pas » => capacité (spécifique)
« Ce n’est pas grave, l’important c’est d’aimer son travail » => croyance. On renforce la croyance que le principal c’est d’aimer son travail et que cela arrive d’avoir une mauvaise journée
« Tu es mauvais » => identité, cela touche le vendeur dans son intégrité (globale)
Notre comportement peut également être découpé en niveau logique. Par exemple, l’achat d’un vêtement en magasin. Votre comportement est déterminé :
Par la disposition des rayons (l’environnement)
Par le choix du vêtement et l’estimation des quantités… (vos compétences)
Par les produits (vos valeurs, vos critères de choix et vos croyances)
Par votre conscience et votre image de vous (votre identité)
Par la population avec qui vous porterez le vêtement : famille, entreprise… (votre appartenance)
Notre évolution terrestre suit également ce modèle de niveaux. Prenons l’exemple d’un bébé au niveau du système familial.
Au tout début, il fait partie de l’environnement. Il commence après quelques mois à marcher et adopter des comportements. Ensuite, il apprend certaines capacités comme diriger ces comportements, se coordonner, comprendre ce que l’on lui dit… C’est en créant ses propres croyances que les difficultés se matérialisent réellement. Les conflits se présentent ensuite lorsque l’enfant donne toute son étendue à sa propre identité. Il désire agir selon à ses propres choix et non selon à ce que l’on lui dit de faire.
Faisons un exercice : visualisez une scène qui vous pose problème ou un objectif que vous souhaitez atteindre. Une fois que vous vous sentez prêt, tout en conservant la visualisation présente à l’esprit, posez-vous les questions suivantes
Environnement : Qu’observez-vous ?
Comportements : Que faites-vous dans cette scène ?
Capacités : Que savez-vous faire, que pourriez-vous faire d’autre dans cette scène ?
Croyances & Valeurs : Que croyez-vous, quelles sont les valeurs que vous défendez ?
Identité : Qui êtes-vous dans cette scène ?
Mission : Pour qui et pour quoi œuvrez-vous dans cette scène ?
Imprégnez-vous de vos réponses puis en partant de la réponse du niveau Mission vers la réponse du niveau l’Environnement, posez-vous les questions suivantes entre chaque niveau :
Qu’est-ce qui a changé par rapport à la situation actuelle ?
Souvent, les difficultés que nous rencontrons durant un échange avec une autre personne sont une image miroir de la manière dont vous êtes en relation avec vous-même. La façon dont vous vivez la relation avec la personne est un reflet de la manière dont vous vous traitez vous-même en interne. L’autre personne n’est pas réellement ni le problème, ni la solution, ni l’origine. Il n’y a donc pas besoin de changer les personnes mais la relation d’échange que l’on a avec une ou plusieurs parties qui nous compose en interne. Si vous comparez votre comportement avec celui d’un voisin, vous verrez que vous ne réagissez pas de la manière face au même comportement d’une personne. Vos réactions sont donc une projection de votre monde interne.
Prenons l’exemple d’une personne dont vous ne supportez par son coté indifférent. Le trait de caractère qui rend la communication difficile entre vous et lui et l’indifférence qu’il vous porte. Face à ce trait de caractère vous adoptez envers lui un comportement de colère.
En réalité, le scénario qui se produit avec la personne n’est que le reflet d’une relation que vous avez avec une partie ou plusieurs parties de vous-même. Si vous prenez du recul et conscientisé le reflet de votre relation avec vous-même, vous pouvez restructurer l’ensemble et transformer la relation de manière appropriée et écologique. La partie interne souhaite retrouver une harmonie avec vous. Son monde est centré sur vous et n’est pas consciente de l’impact de votre relation sur la personne qui est à l’extérieur. La solution est donc accessible et indépendante de la personne externe. En changeant votre comportement d’indifférence avec votre partie interne, celle-ci changera son caractère vis-à-vis de vous. Il est fort probable qu’en lui amenant de la considération, du respect et de la bienveillance, elle devienne plus courtoise, humble avec vous. A ce moment-là, l’image miroir qu’est votre relation à l’extérieur ne produira plus le même impact sur vous. Il n’y aura plus ce coté de saturation d’indifférence en interne et par conséquence votre échange externe sera perçu différemment.
Les personnes avec lesquelles vous avez probablement le plus de difficultés sont celles qui vous affectent au niveau identitaire. Le comportement d’une personne peut être dérangeant de votre point de vue et sympathique pour une autre personne. Ce qui prouve que l’origine de la perturbation de ce comportement est en lien avec notre propre perception et non généralisé à tout le monde.
Nous pouvons également voir les choses de la manière suivante :
En mécanique des fluides, le principe des vases communicants établit qu’un liquide homogène remplissant plusieurs récipients, reliés entre eux à leur base et soumis à la même pression atmosphérique, s’équilibre à la même hauteur dans chacun d’eux. Ceci est vrai quels que soient leur forme et leur volume. Si le même liquide ou un liquide de même densité est ajouté dans l’un des récipients, il va à nouveau s’équilibrer à une hauteur identique dans tous les récipients connectés.(source Wikipedia.org)
Première partie dessin : Le récipient de gauche est la relation avec une personne dont le comportement ne nous perturbe pas. Le récipient de droite est la relation avec une partie de nous dont les échanges sont harmonieux. Pour l’instant, le comportement est le même entre nous et la personne et nous et notre partie. Donc tout va bien.
Deuxième partie du dessin : Au fil du temps, notre comportement a changé ou est perçu différemment par ma partie. Dans certains cas, cela a tendance à l’énerver. Le même comportement à l’extérieur ne nous dérange toujours pas.
Troisième partie du dessin : Notre partie sature et ne supporte plus notre comportement vis-à-vis d’elle pour diverses raisons. Par le système de vase communiquant, toute relation externe exprimant le même comportement devient également intolérable. La personne externe n’est qu’un symptôme de l’origine de la réaction. La source est en nous et la personne n’est qu’un levier de la relation interne.
Au début, nous avons généralement une représentation de notre esprit comme une entité monolithique. De ce fait, la multiplicité des émotions et des pensées, leurs variétés n’avaient qu’une seule origine, celle d’une personnalité unique et indivisible.
La notion de multiplicité des personnalités est apparue dans la société avec Freud lorsqu’il évoqua un modèle tripartite : le ça, le moi et le sur moi.
Depuis, les théories ont évolué vers l’existence d’une composition d’entités psychiques qui interagissent entre elles. Les théories mettent en valeur que ces entités intérieures sont plus que des simples agrégats de pensées ou d’émotions, ou plus que des états de la pensée. Les théories les considèrent comme des personnalités distinctes, chacune ayant ses propres émotions, désirs, âge, tempéraments, capacités…
Ces sous-personnalités ou personnages intérieurs qui nous composent ont aussi un large degré d’autonomie ; elles pensent, parlent et ressentent indépendamment de la personne à l’intérieur de laquelle elles se trouvent. Ce sont des êtres comme nous mais avec des personnalités, croyances, valeurs et donc comportement potentiellement différent des nôtres.
Selon les théories elles portent le nom d’entités intérieures, de personnalités autonomes, d’enfants intérieur, de parties de nous ou sous-personnalités, d’aspect de nous, de schémas d’énergie… Peu importe le nom que vous leur donnez tant que ce nommage vous correspond.
Ces parties qui nous composent sont sensibles à notre respect ; il est par conséquent préférable de les considérer en leur attribuant des qualités et des réactions de type humaine. Chaque partie à sa raison d’être, animée par une intention, but, rôle, mission, fonction positive envers vous-même. Nous désirons tous en premier lieu le bonheur et donc ce qui nous compose également. Ce qui est plus important pour elle, est son intention, son identitaire et non les moyens de la mise en œuvre. Nous pouvons donc agir sur ses comportements tant que nous proposons d’autres chemins pour y accéder et qui respecte ce qu’elle est.
Chacun de nous est une famille intérieure composée d’un ensemble de personnalités distinctes et autonomes qui interagissent plus ou moins sur nos comportements selon l’environnement (ce qui explique nos différents comportements selon le contexte). Chaque membre de la famille a besoin d’exister et d’être reconnu. Ils appartiennent à un groupe solidaire ayant un seul et même projet : vous-même et votre bonheur.
Il paraît logique que dans cet ensemble il existe un chef de famille, d’orchestre, un leader, une entité primaire, que l’on nommera « Self » qui guide, coordonne l’ensemble. Le Self possède en lui les caractéristiques nécessaires pour nous mener vers une vie intérieure et extérieure harmonieuse. Pour la grande majorité des personnes, nous le nommons « je » et il dirige notre personnalité.
Robert Dilts, l’un des fondateurs de la PNL a fourni la définition suivante pour
Une partie :« une manière métaphorique de parler de stratégies et de programmes indépendants de comportement. Les programmes ou parties, développent fréquemment un personnage qui devient une de leurs caractéristiques identificatoires. »
Un comportement : « les actions et réactions physiques spécifiques à travers lesquelles nous interagissons avec les gens qui nous entourent et avec l’environnement ».
Dans un même contexte, lorsque les parties sont en accord, tout est fluide.
Toutefois, il peut arriver qu’elles soient en concurrence ou/et désaccord et dans ce cas, nous pouvons nous retrouver dans l’une des situations suivantes :
L’une des deux parties est plus forte que l’autre et donc l’une gagne. Par exemple, lorsque nous continuons à fumer ou à manger un gâteau malgré l’envie de calmer notre consommation. Il se peut d’ailleurs qu’il y ait une coalition entre deux ou plusieurs parties contre une autre.
Les deux parties sont de même force. Egalitaire, aucune décision n’est prise et notre fonctionnement est bloqué. Par exemple, lorsque nous n’arrivons pas à prendre une décision.
Une troisième partie intervient et décide de prendre le contrôle de la situation : c’est ce qui se passe par exemple lorsque nous hésitons longuement pour savoir si nous partons en vacances avec des amis ou si nous allons voir nos parents âgés et que, au bout du compte et tout bien pesé, nous avons beaucoup trop de travail pour prendre des vacances ! Celle qui décide qu’il y a trop de travail met les deux autres hors-jeux.
Les deux parties discutent entre elles et se mettent d’accord pour contrôler des domaines de fonctionnement différent et respecter le territoire de l’autre. Par exemple remplir ses papiers administratifs le dimanche matin et se promener l’après-midi plutôt que se promener en faisant des reproches parce que l’on n’a pas rempli les papiers ou de remplir les papiers en bougonnant parce qu’il fait beau.
Les parties, quel que soit leur nombre, décident de coopérer en poursuivant un but commun, perçu comme compatible avec l’intention de chacune d’elle.
Les parties peuvent aussi s’unir et ne plus former qu’une seule partie si leur intention est commune et que le maintien de l’identité séparé ne se justifie plus.
Elles peuvent être en conflit un moment donné, puis se rendre compte que le litige est secondaire par rapport à l’enjeu sous-jacent
Mon accompagnement durant une séance consiste également à travailler à l’harmonisation de ces différentes facettes internes, tout comme un thérapeute familial qui apprend aux membres d’une famille vivant sous le même toit à communiquer entre eux, à régler les désaccords et à apprendre à négocier au bénéfice de la famille entière.
Il est important de se rappeler que :
Le comportement est séparé de la partie qui le génère.
Chaque partie a une raison d’être. Sa présence est salutaire à la personne ; elle a une intention positive.
Le plus important pour cette partie est sa fonction positive et non le comportement associé pour y accéder.
Il existe plus qu’un comportement pour réaliser son intention positive. Là où les parties ne savent peut-être pas qu’il existe d’autres moyens pour répondre à leur intention positive.
Tout comportement qui sera en accord et satisfera encore plus l’intention positive sera aisément accepté par la partie.
Il est toujours possible de trouver une solution, particulièrement avec soi-même.